RIGUEUR - SOIN - EXPERTISE

Héritage familial

Dès l’âge de 8 ans, le jeune Théo entrainait ses 2 petits frères dans la construction empirique de leurs premières cabanes en bois dans le fin fond du Béarn. Puis, vers l’âge de 12 ans, il « grimpe » pour la première fois sur un toit pour donner un coup de main à son père, charpentier couvreur de métier.

A 15 ans, il choisit le compagnonnage pour découvrir d’autres techniques et se découvre une passion pour la couverture la zinguerie, l’ardoiserie, domaines dans lesquels il développe ses compétences et obtient sa qualification professionnelle à l’âge de 17 ans.

En 2022, après 10 ans passés dans diverses entreprises des pyrénées atlantiques, il lance son entreprise artisanale à Bayonne sous le nom de Couverture Océan.

COUVERTURE – CHARPENTE

La charpente, pièce maîtresse d’une construction : 

 

La charpenterie est traditionnellement du ressort du charpentier, à l’origine un métier de bois. Avant la révolution industrielle qui voit d’autres matériaux se substituer au bois (fonte, fer forgé, acier, béton armé, etc.) ainsi que d’autres métiers se substituer au charpentier, les attributions du charpentier sont étendues.

La charpente de toiture est constituée de différentes pièces en bois ou en acier :

  • la ferme constitue l’élément essentiel d’un comble d’une toiture. C’est elle qui transmet le poids général de la couverture aux porteurs verticaux (murs, poteaux…). Elle peut reposer sur des poteaux, sur les murs porteurs, sur les poutres maîtresses du plancher des combles, parfois sur la panne sablière ;
  • les pannes sont les éléments de liaison entre les fermes. Il existe 3 types de pannes : la sablière, posée sur les murs ; les pannes ventrières positionnées en milieu de pan de toit et la panne faîtière, en haut de toit appelé le faîtage. C’est par elles que transitent les charges des chevrons vers les fermes. L’entraxe de panne dépend du type de conception de l’ouvrage, des charges de toiture et de la section de bois (ainsi que l’essence de celui-ci) ;
  • un chevron répartit le poids de la toiture sur les pannes. Il est disposé dans le sens de la pente avec un entraxe (distance d’axe en axe) de 50 à 60 cm maximum, suivant le type de couverture. Les sections classiques sont de 11 × 8 cm, 7 × 6,3 cm et 5 × 4,5 cm (hauteur × largeur) ;
  • les liteaux sont posés sur les chevrons pour recevoir le ou les matériaux de couverture (Exemple: couverture en ardoises non clouées sur volige, mais retenues par des crochets métalliques ou tuiles)

 

La couverture, la touche finale du chantier : 

 

La couverture est la partie extérieure du toit. Elle ne participe pas à la stabilité du bâtiment. Elle doit résister aux intempéries sous toutes ses formes (pluies, neige, grêle, vents), à l’environnement extérieur (milieu marin par exemple) et au poids du personnel d’entretien. Du faîtage au réseau d’assainissement, la couverture achemine les eaux de pluies par gravité et participe à l’étanchéité à l’eau.

Élément visible depuis l’extérieur, la couverture contribue à la valeur patrimoniale et architecturale de l’édifice.

Une couverture est composée, entre autres :

  • d’un support de couverture (poutres, voliges, longerons, lattes, etc.),
  • d’un écran de sous-toiture (membrane imperméable à l’eau, isolant thermique, etc.),
  • des éléments de ventilation de la sous-toiture (évacuation de l’humidité et de la vapeur),
  • de la couverture, revêtement extérieur visible (tuiles, ardoises, lauzes, etc.),
  • des éléments garantissant l’étanchéité de la toiture à la pluie et son bon écoulement (arêtiers, noquets, éléments d’étanchéité des rives, etc.),
  • d’un système de collecte (corniches) et d’évacuation des eaux pluviales (gouttières),
  • de fenêtres de toit ou de puits de lumière

 

Couverture Océan intervient pour tous vos besoins sur le pays Basque.

Plus de de 10 ans d’expérience au service de votre patrimoine.

ZINGUERIE – ARDOISERIE

La zinguerie couvre 3 besoins essentiels de la construction : 

 

1/ Les gouttières, chenaux, et autres éléments d’évacuation des eaux de pluie : Fabriquées historiquement en cuivre, puis en zinc et maintenant parfois en matières plastiques, la zinguerie regroupe pour beaucoup la réalisation des gouttières. Elément fixé à la toiture ET à la charpente, la zinguerie comme on en parle ici est un élément clé de la conservation d’une habitation. C’est en effet grâce à la maîtrise parfaite du cheminement des eaux de pluie que l’on éloigne ou diminuent les risques d’infiltration qui sont trop souvent les premiers signes de dégradation précoce d’une maison.

2/ La zinguerie de toit : Nous parlons là des éléments essentiels à la cohésion d’un toit. En effet, lorsqu’un toit est équipé d’une cheminée, de panneaux solaires, de velux ou autre élément (antenne, …), le zingueur intervient pour créer la/les structures qui vont permettre aux éléments cités d’être solidaires et raccordés au reste de la toiture, souvent recouvert de tuiles ou d’ardoises pour les anciennes constructions. Ces structures sont systématiquement créées sur mesure et nécessitent une expertise et une attention rigoureuse car elles sont par nature les pièces qui présentent le plus de défauts quand elles ne sont pas réalisées par des professionnels chevronnés.

3/ La zinguerie d’étanchéité : Pour toute autre construction qui ne nécessite pas de couverture mais qui demandent d’être étanches pour pouvoir durer (murets par exemple), la zinguerie est une solution particulièrement durable et esthétique. C’est un élément de finition solide et résistant (grêle, …) qui va apporter à son support une étanchéité parfaite et ainsi contribuer à sa durabilité.

 

L’ardoiserie, une technique toujours vivante : 

 

Les toitures en ardoise sont encore présentes sur de nombreux monuments, qu’ils soient religieux, historiques ou culturels. La bonne maîtrise de l’ardoisier requiert un bon apprentissage des techniques spécifiques, des contraintes du matériau, des connaissances de son territoire (et des particularités météorologiques liées), un bagage théorique certain et un réel plaisir à travailler cette matière qu’est l’ardoise.

C’est à ces conditions que l’ardoisier doit répondre pour prendre en charge ces chantiers exigeants et souvent singuliers.

 

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